HAITI UNE VISION POUR CARREFOUR AUTONOME
Cet article fait partie des archives de Réseau HEM Canada, section Dossier Haïti (DocHait/10-08*11-12-08). C’est une des suites de la série HNBS que j’ai publiée aussi dans mon ouvrage Haïti 2001-2010 Reconstruction d’après Nous. Ancienne adresse:
www.reseauhem.ca/dochait_vision_pour_carrefour_autonomme.htm
Introduire une certaine vision quand ouragan au pluriel, anarchie et corruption, myopie caractérielle ou manque de vision, font rage, causent peine, mort, évasion massive, dans un pays dit-on très pauvre mais en forte croissance démographique, cela fait dans la rêverie, mais les investisseurs canadiens auraient intérêt à réinvestir là, précisément, dans cette croisée
Kafou – Fait dans la rêverie, d’autres se retrouveront de préférence dans le mot utopie mais, il y a plus de 375.000 habitants dans sa zone métropolitaine d’après certaines statistiques plutôt prudentes en 2003.
Soit, mais qui ne rêve pas de meilleur! il faut le souligner. Carrefour, près du littoral accueillait les colonies de touristes dans ce qu’on appelait le Domaine Idéal et ses environs, Chez Georgette, à l’Auberge du Québec, à la Villa Rocourt, au Royal Haitian club. L’entrain marquait aussi une économie culturelle de la mythologie du vaudou société – ce que la Grèce, l’Italie ont récupéré dans les arts, dans la littérature, … le tourisme, l’histoire – dont les nombreuses visites touristiques des différents chapitres de l’Afrique ancestrale : Nibo, Aradas, Guinen, Bossou, Congo etc. L’économie locale créait des PPME, une structure d’accueil ouverte sur l’étranger et une école de guide touristique bien que aléatoire, quand bien même que Port-au-Prince et Duvalier ramassaient le gros des retombées.
C’était à notre époque et, c’était notre lieu de naissance, d’adolescence. Carrefour Haïti a malgré tout évolué depuis.
Cependant, pour revenir aux ouragans, pourquoi ne pas bâtir en conséquence quand la Communauté Haïtienne Internationale ou, les grandes entreprises internationales y viennent élire domicile ou créer une rotation qui désengorgerait le vieux Port-au-Prince, forçant là même la décentralisation du pays. Le potentiel est justement là, Carrefour a besoin d’un partenariat publique privé de 4G us$ en 20 ans. Pour libérer Haïti – 9 761 927 M d’habitants en 2008. Soit 200M$/an sur l’équation des transferts en créant un bassin de rétention économique et financière.
Carrefour possédait déjà certaines infrastructures qui ont contribué à attirer tout une clientèle diversifiée, allant de nouveaux citadins aux transités, comme des industries de transformation importantes et de la chaîne hôtelière, ou encore de services publiques et sociaux, il y a de cela plus de 30 ans. Tout ceci faisait déjà de Carrefour un centre économique et de déconcentration potentielle pour Port-au-Prince. Aujourd’hui on parle de potentialité de préférence.
Tout pour développer une grande ville moderne avec l’attraction de la montagne et, de la mer qu’il faudrait draguer. Cela prendrait simplement un projet de développement immobilier et un centre-ville moderne, un plan politique facilitateur, un zonage d’architecture traditionnelle protégée, un zonage de développement économique et industriel, un aéroport international intermédiaire, ouvert sur un avenir de développement international, une ouverture de développement d’un parc informatique international d’hébergement, et, un zonage pour les édifices élevés où la culture serait intégrée par les arts dont la peinture haïtienne principalement qui trouverait voix de citée. Comme le phénomène du transport en commun traditionnellement appelé tap tap, peint aux couleurs des différentes écoles populaires régionales des arts du pays –attraction culturelle historique que l’on retrouve d’ailleurs en Asie, comme patrimoine. Cette zone serait dotée d’un Warf à vocation mixte pour le commerce, un méga centre de congrès international proche du littoral, la plage et le tourisme, un transport publique organisé projeté sur les besoins à venir et en connexion aux autres localités avoisinantes considérée comme tampons dortoirs. C’est l’objet de quatre plans quinquennaux considérant la protection de la nappe phréatique et combattre la contamination entamée par une sanitation inadéquate, réaliser une centre de traitement des eaux usées et un corridor pour le développement de l’énergie éolienne et de plaques solaires. D’autres l’ont réussi ailleurs.
Hong Kong n’a pas été bâtie en deux jours, mais l’expérience de cette nouvelle citée moderne qui se développe fait appel à une certaine intelligence mais surtout à un point de départ. Pourquoi pas chez nous ? Il serait temps d’aller chercher du vrai dans l’économie locale, développer, construire des grands centres de formation académique et universitaire, profiter du fait de l’eau, construire des ponts avec les autres localités, un port pour le cabotage organisé et moderne. Créer un triangle international entre Carrefour, La Havane et Kingston afin d’attirer, de partager, de distribuer des liens internationaux. De former la jeunesse pour l’économie internationale de la mondialisation. C’est un besoin pressant car la Havane risque de nous damer le pion si ce n’est un réveil de Kingston. juste à côté, Willemstad a failli réussir à Curaçao autrefois.
Nous avions déjà écrit sur la nécessité pour l’ONU de concevoir, en investissement rentable, dans la dynamique de sécurisation à long terme d’un pays faiseur de liberté. L’histoire réclame aujourd’hui même, pour la crédibilité des Nations Unies. C’est un patrimoine – l’Indépendance de 1804 – que l’UNESCO se devrait de protéger et, pour l’ONU de consolider en investissant dans l’exemple. Créer une base école onusienne en Haïti. Les Nations Unies doutent-elles de son existence 20 ans plus tard, pour craindre d’investir dans la paix et dans la sécurité autrement, à moins que cela ne fasse dans la récurrence des budgets de fonctionnement par défaut et de crises prévisibles.
Carrefour propose un terroir fertile, tout un potentiel qui dans l’accompagnement avec l’apport de l’ONU, des investissements multiples qui offriraient la sécurité d’un marché international du travail comme base de stabilité économique, un parc informatique international avec Microsoft par exemple, comme base de développement social et, comme base de pacification en intégrant le projet HlaNBdeStars et, d’autres encore, comme soutien à la motivation..
4G us.$. Vingt ans, c’est le projet d’une génération intégrée dans une nouvelle vision. Dans une nouvelle dynamique, une nouvelle paix. Ce n’est pas une mission impossible, Haïti avait, 204 ans en arrière, ses rois bâtisseurs, son approche monumentaliste… elle aura aujourd’hui, son accès économique post moderne intégré à un centre bancaire transitaire international, en passant par Carrefour AUTONOME.
Rentabiliser l’environnement immédiat de l’Université Adventiste et celui des frères du Sacré-coeur Juvéna. Créer une école navale à l’ancienne base des gardes côtes. Il suffit de récupérer l’effort de la CHI qui propulse plus d’un G $ par année, selon les chiffres de la Banque Mondiale, dans le pays. Loin des cauchemars traditionnels offerts, c’est un rêve. Vingt ans, 4G, c’est plus qu’un rêve, c’est une vision. C’est ce à quoi les économistes, la bourgeoisie et le politique devront s’y investir pour créer Carrefour-Haïti Autonome.
Plus qu’une vision c’est une mission dont la modernité réhabilitera l’historicité des régions du Cap-Haïtien, des Gonaïves, de Port-au-Prince – 1 977 036 M d’habitants en 2003 -, tout en renforçant la vocation agricole des plaines du Cul de Sac, de la Grande Anse, des Cayes historiques, du Plateau Central, des montagnes avoisinantes de St.Rock, pour la consommation locale et pour l’exportation. En conjuguant cabotage et liaison aérienne, aux couloirs terrestres, réaliser un axe de communication.
C’est là nôtre à tous. DocHait/10-08*11-12-08
Sécurité : son centre de formation militaire à Lamentin, sa Base Navale Amiral Killick à Bizoton
Autres ressources : son haut potentiel de travailleurs spécialisés et de cadres, ses formateurs et ses intellectuels, son importante colonie artistique traditionnelle, ses nombreux étudiants, son milieu bancaire. Ses deux grands marchés publiques
Industries : Sa centrale diesel d’énergie électrique, Haïti Métal, la Safico, sa tannerie, StepOver, Peinture commerciale, huile essentielle, La Perle S.A.
Éco-tourisme : nature sauvage de sa Rivière froide et de ses courant d’eaux, ses montagnes adjacentes
Ressources naturelles : sa capacité en eau potable
Transport : L’ancienne voie des rails de la HASCO qui traversait toute la ville, son passage obligé vers le Sud, sa connexion vers le centre et vers le Nord ou, par Boutillier vers Kenskoff
Divertissement : 3 salles de ciné spectacle, son littoral très étendu, son centre sportif
Communication : La Voix de l’espérance, Radio Lumière, 2 puissantes stations de radio. Sa station de relais de télécommunication
Services santé et sociaux : L’Hôpital adventiste, le dispensaire de Carrefour
Écoles et Universités : L’université adventiste, l’École des Soeurs Salésienne, le campus des Frères du Sacré-coeur, deux écoles de formation et d’apprentissage
Port : les Warfs Shell, Texaco, Esso, Les terminaux de Tropigaz, de Hunasa
Services publiques : Édifice de la Régie du Tabac et des allumettes transformé en Mairie de carrefour
Hôtellerie : Domaine Idéal, Auberge du Québec, Chez Georgette, Hôtel Bamboulino’s, Hôtel Royal – proximité, Thor In’n, Hôtel Washington, Villa Rocourt, Royal Haitian H