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GOUVERNEMENT ARISTIDE-CHÉRESTAL

Beaucoup d’argents sont dépensés pour construire et entretenir des sites web pour le l’état, les gouvernements haïtiens et la présidence plus précisément. Pourtant, très peu d’information sur les activités de l’état et du gouvernement est divulguée. De plus, on ne répond pas aux courriels, pas même d’accusé de réception. La présidence se contente de la biographie (divulguée en trois langues) du président. Le pire, si vous demandez des informations sur la participation d’Haïti aux évènements internationaux aux employés de la diplomatie haïtienne, on vous répond de consulter le gouvernement canadien si ce n’est une crise de peur de perdre leur job. Haïti est-il vraiment un pays indépendant ou, carrément un pays ? Le président a-t-il vraiment gagné les dernières élections.

Drôle de comportement pour celui qui réclamait, transparence et participation de la part des autres !

D’autre part, Le président Aristide méprise encore la Diaspora. $10.15 millions US. en avril 2001 pour un cumulatif de $74.34 millions US. pour six mois, d’après les données disponibles à date de la BRH sur les maisons de transfert enregistrées (Il est important de noter aussi que ces lots de transferts par années représentent plus que les avoirs extérieurs nets du pays à l’étranger, d’autant plus que ces données ne tiennent pas compte des maisons non déclarées, des envois postaux et par commissionnaires). Aucun signe du gouvernement à la Diaspora, la vache à lait de l’état haïtien. La diaspora qui soutient et maintient les familles restées au pays, n’a droit à aucun égard de la part des élus haïtiens qui, pourtant se mettent à genoux devant l’étranger pour crier misère en leur offrant les ressources du pays. Le président et son premier ministre craindraient-ils le questionnement des citoyens de la diaspora au pont de se démontrer incapable d’organiser une mission économique sérieuse ?

Nos recherches révèlent que beaucoup de commerces soient financés par les gens de la diaspora. De plus, les missions diplomatiques à l’étranger sont des sources de revenus directs pour le gouvernement qui facture tous les actes légaux posés par des fonctionnaires non disponibles et souvent irrespectueux ou incompétents.


Flash PAMH ; Journal PAMH de Montréal ISSN1496-077X, volume 1 numéro 11 Septembre 2001, Page 5. Archives situées à la BANQ, rue Berri